L'Oiseau de Feu
Roman one shot Young Adult - Uchronie soft
Roman en cours de soumission
Moodboard
Le Pitch
Quand deux jeunes filles que tout oppose doivent s’allier pour déjouer un complot politique qui vise à assassiner l’héritière de Napoléon IV
Une enquête policière dans un Paris uchronique de la fin du XIXe siècle
Extrait
Un peu à l’écart d’un carrousel, Laureanne se balançait sur ses pieds, au rythme de l’orgue mécanique, qu’un musicien au foulard rouge et à la casquette vissée sur le crâne actionnait, le regard morne. Un chat tigré dormait à poings fermés dans un gros panier en osier garni de coussins, indifférent à la musique nasillarde de l’instrument. La jeune fille avait couvert ses épaules de son châle qui ne la quittait jamais. Son épaisse natte d’un chapeau de paille auquel elle avait épinglé quelques fleurs des champs caressait le creux de son dos à chaque fois qu’elle tournait la tête. Elle suivait des yeux les passants qui se succédaient, cherchant son ami du regard. Nathanaël l’avait invitée à le retrouver à la fête foraine, comme ils le faisaient chaque année. Les odeurs de sucre, de barbe à papa, de pommes d’amour, de gaufres sucrées la torturaient. Ils s’étaient donné rendez-vous à vingt heures tapantes et même s’il était en retard (comme à son habitude), elle ne voulait pas tenter le diable et rater leur rendez-vous parce qu’elle s’était absentée à cause d’une envie subite de brochette de fruits couverte de chocolat.
Night Café
D'où vient l'Oiseau de Feu ?
Ce roman est né juste avant le confinement, dans un salon de thé belge. Il était pour moi un challenge : celui d’écrire mon 2ème roman, après avoir passé littéralement deux décennies sur Versipellis. Je voulais me prouver à moi-même que j’étais capable de créer, d’inventer de nouveaux personnages, de nouvelles situations, de nouvelles intrigues, bref que je n’étais pas l’autrice d’un seul projet dans sa vie, projet aussi passionnant soit-il !
C’est aux côtés d’une gaufre au Gianduja et d’un thé pêche abricot qu’est née cette histoire qui mêle pleins de choses que j’adore : l’uchronie, une enquête policière, un crime qu’on a envie d’élucider, des héroïnes qui se bouffent le nez, un bal à Vienne et l’Orient-Express !
Le deuxième roman
L’écriture de ce roman m’a permis de mieux me connaître, de comprendre comment je confiance avec l’écriture et de mettre en pratique ce que j’avais appris avec l’écriture de Versipellis – Lune de Sang.
Moi qui visait un tome de 100K mots, le 1er jet frôle les 150K mots et la version finale : 136K mots, à croire que je ne sais pas écrire de romans courts (ahah). Mais si le nombre de mots est proportionnel au plaisir que j’ai eu à l’écrire, c’est plutôt bon signe !
Steampunk ou Uchronie ?
La frontière est floue parfois entre ces deux genres, je dirais que mon roman penche vers l’uchronie soft, ce qui le rapproche d’une ambiance à la Bridgerton, la série anglaise.
Dans l’Oiseau de Feu, Napoléon Ier a épousé Joséphine de Beauharnais, originaire de la Martinique. J’ai choisi ici d’en faire une femme noire, et son arrière petite-fille est menacée par un complot. La société française est plus métissée et la noblesse noire côtoie une noblesse blanche plus traditionnelle.